07 novembre 2012

Une coupette de plus pour l'agent

James Bond (alias Daniel Craig) nous a habitué à du haut de gamme.
Costumes impec taillés sur mesure, coupe fraîche qui limite la casse après une course poursuite dans la pampa, grand seigneur et néanmoins macho-arrogant avec les femmes (qui aiment ça)...
Cependant on nous a caché que 007 est un gros alcoolique... et ça c'est pas glam' du tout, même s'il nous fait le coup des paillettes au casino.
L'agent a un gros bazard dans la poche (comprenez son Beretta), une belle grosse Omega au poignet... et souvent le verre à la main !

La preuve en chiffres et en images.
 De facétieux bondophiles ont mis Craig à l'épreuve. Dos au mur et côte à côte avec le fantôme de ses ancêtres, la vérité éclate aussi bleue que ses yeux... bientôt injectés !
Si Bond n'est pas 24/24 sur le terrain, faut pas s'tromper, c'est parce que le reste du temps il collé au zinc à faire le pilier de bar.
Dire qu'ici on arrive à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Le cinéma est capable de tout, même de transformer un alcoolo-flambeur en gentlemen panaché !
 Dans Casino Royale, l'agent se la raconte tellement qu'il invente sur le champ un cocktail nommé Vesper : summum du sex appeal aux yeux de l'héroïne. Je cite :
"A dry Martini, one. In a deep champagne goblet"
"Oui, monsieur"
"Just a moment. Tree measures of Gordon's, one of vodka, half a measure of Kina Lillet. Shake it very well until it's ice-cold, then add a large thin slice of lemon peel. Git it ?"
"Certainly monsieur."

Et hop', emballée la nana !
Nouvelles aventures : même recette.
Nous sommes dans Skyfall. Toujours une brune... mais cette fois, Bond ne pousse pas le vice, il ne sert pas tout à fait le même couplet : c'est ça la grande classe ! Cette fois il balance du champ'... et grâce au placement de produit nous aurons la chance de savoir qu'il fait péter du Bollinger.
Carrément moins excitant : la bière au lit. 
Que s'est-il passé ? A t-on lobotomisé 007 ? 
Disparu le dur de dur qui tient à l'alcool (le vrai) comme tout mec qui se respecte. Affalé et gros bourrin dans une chambre d'hôtel minable, ça picole une binouze en loucedé, une souillon au bras ! On est tombé bien bas... mais c'est le jackpot pour Heinekein. 
Enfin, terminons par les short-drinks, qui font de Bond notre écossais favori. En matière de whisky on ne l'a fait pas au super agent : du Macallan, et du 50 sinon rien. 2850 € la bouteille. Ça fait cher la cuite ... 

CQFD.
NB : Allez James, ne nous fait pas marcher : le coca, c'est juste pour le fric non ?