31 décembre 2007

Aquarium

Magnifique escapade au Trocadéro où se cache le bien bel aquarium de Paris. 
D'immenses fosses, et de jolis bocaux à méduses...
... en fin de parcours un bassin à caresses :
mais on tait que Julien a peur de toucher les poissons rouges !

27 décembre 2007

26 décembre 2007

De grâce oubliez cette idée insensée !

Telle une madeleine de Proust, il me pris hier soir l'envie de regarder Peau d'Âne, film éternellement diffusé à la télé le 26 décembre !
J'en gardais un souvenir délicieux (bon, d'accord je devais avoir 8 ans quand je l'ai vu !), voilà qu'hier, osant à peine y croire, je découvris un conte aux accents grotesques teinté de ridicule, le tout dans une ambiance "seventie's" à vous faire avaler de travers ! Juste HALLUCINANT !
Le décor alterne entre kitsch nauséeux et dernier cri hippie, les lumières scintillent, colorent, passent du turquoise au fuchsia, des mannequins en plastiques voisinent
avec des animaux de la forêt empaillés, le trône du roi est un énorme chat en peluche (effrayant), les chevaux sont bleus et rouges, le logis du Prince illuminé d'arcs en ciel... la liste est non exhaustive évidemment !
On hésite à qualifier ça d'oeuvre post moderne... à moins que ça ne lorgne davantage vers le spectacle de fin d'année au lycée !
Toujours est-il que l'ensemble est indigeste et mal fait... comment est-ce possible que ce film soit passé à la postérité ?? On a presque du mal à trouver tout ça drôle... tant l'ensemble sent l'amateurisme ! Pourtant en 1970, Jacques Demy avait déjà reçu une Palme d'Or pour "les Parapluies"... preuve qu'il savait faire un film !
Peau d'Âne, n'a pas la chance de passer les âges, trop typé ou juste râté, le film reste néanmoins une fantaisie hallucinatoire (on y trouve des allusions à la fumette), une expérience peu glorieuse après l'immersion de Demy aux States... Comme quoi, on n'y ramène vraiment pas que du bon !



18 décembre 2007

Et c'est encore Noël !

Surconsommation d'électricité dans les vitrines des Grands Magasins

Foule des badauds qui croiraient presque que le père Noël existe... vivant qu'il est dans son costume rouge là-bas, au bout du trottoir

Paillettes et luxe façon Paris, pour fêter une naissance dont personne n'a que foutre

D'un temps plus spirituel que nous reste-t-il, entre la carte bleue et la terrine de foie gras ?

Truffés de consommation, bien sous la chair, nous suivons la mascarade

La parabole christique parlait noblement de brebis, nous sommes une assemblée de moutons !

photo : Photigule sur flick.com

15 décembre 2007

Vincible Armada...

L'affiche est alléchante, l'image aussi soignée qu'un tableau de Waterhouse, on y croit... et on a tort !
Au lieu de savourer un superbe film sur la légendaire Elisabeth (avec un "S" s'il vous plait), nous subissons un vaste "n'importe quoi" aussi mal écrit que réalisé !

Alors qu'un tel sujet mérite perles et dentelles, on y trouve grosses ficelles et caricature à gogo sur fond de clip gothique râté.
Hagiographie presque comique, Elizabeth ne se refuse rien, et surtout pas le ridicule ! Philippe II a des airs de pédéraste dégénéré par le catholicisme, Sir Walter Raleigh est le champion vainqueur de l'Invincible Armada ! Finement observé !
On ne connaît pas grand chose à l'histoire de l'Angleterre baroque... mais le film ne trompe même pas le néophyte ! Mal écrit, mal monté, mal réalisé et prétentieux (rien que ça !) ce film à tout pour irriter... et ce jusqu'au bout, lorsqu'une conclusion baroque (c'est le cas de le dire) nous apprend (je cite autant que possible) qu'avant Elizabeth tout allait de travers en Angleterre mais qu'après son règne le royaume fut prospère et pacifié. A en croire l'auteur, la condamnation de Marie Stuart aurait donc tout réglé des problèmes religieux... pas si sûr ! Et fermons les yeux sur le "prospère", nous qui savons que le 17ème siècle fut celui des plus grandes crises qui soient !
Passe encore ces aberrations, si le portrait était beau et bien raconté ! Hélas le film ne montre rien et passe d'une scène à l'autre sans capter une seconde notre attention.
Ceux qui comme moi pensaient voir un film aux images "chiadées" n'en auront même pas pour leurs sous, la SEULE belle image du film est en effet celle de l'affiche... et dure 30 secondes !
Sans décolérer je cherche alors des infos sur ce piètre réalisateur Shekhar Kapur et constate éberluée qu'il est aussi le réalisateur du "premier" Elizabeth, celui de 1998 (déjà avec Cate Blanchett) ! Moi qui me disais "tiens ce serait bien de comparer les deux films... ", l'entreprise est vaine si le réalisateur est le même ! Donc, tous les 10 ans ce type là remet le couvert et refait un film sur le même sujet avec les mêmes acteurs ! Exaltant non ?
Allez, sans rancune... Cate est quand même superbe dans le rôle !

05 décembre 2007

On se régale !

Vive Paris et ses rétrospectives ciné !
Vive la carte Mk2/UGC qui nous permet de rentrer PARTOUT y compris dans les salles du 6ème qui ont des écrans de la taille de ta télé !
Depuis la semaine dernière le Mk2 Parnasse met à l'honneur David Cronenberg.
On boit du petit lait, même si la salle fait 25 mètres carrés !
De Viggo Mortensen, devenu acteur Chouchou de LGF à James Spader (Crash)... on adore de plus en plus les Héros Cronenberguiens ( ça se dit ??).
Pourvu que la rétrospective soit reconduite cette semaine, que je termine la série avec Jeremy Irons (Faux-semblants) et Jude Law (Existenz) !

04 décembre 2007

Jean-Jacques HENNER

Hérodiade
Tiens, on le connait pas bien ce peintre...
L'expo que lui consacre le Musée de la Vie Romantique est l'occasion d'en apprendre plus sur ce peintre alsacien, auteur du mythique portrait "elle attend" (1871), personnification d'une Alsace endeuillée... puisque devenue allemande (à trouver sur le Web... en tout petit, mais bien commenté !).
Scénographie modeste, mais pièces concluantes. On apprécie plus particulièrement les dessins et ébauches sur papier kraft, au crayon et l'huile blanche... pas mal. Ca donne envie de dessiner... enfin de s'y mettre sérieusement cette fois !