19 avril 2006

Inspirations... 1760 -> 1930




Après mon petit séjour dans le Nord de la France, et un arrêt inévitable à la Piscine de Roubaix (bâtiment Art Déco reconverti en Musée), m'est venue l'idée de juxtaposer des toiles. En regardant l'"Angélique" de Jean-Dominique Ingres (une des nombreuses est exposée à la Piscine) a resurgit de ma mémoire l'"Andromède" de Tamara de Lempicka... en rentrant à Paris, j'ai feuilleté un livre sur ce célèbre peindre Art Déco (qui se trouve être mon livre de chevet depuis 15 jours). Il m'a semblé que certains de ces portraits présentaient des correspondances avec d'autres de Rossetti, un peintre anglais de la fin du 18ème siècle.

Qu'en pensez-vous ?
1- La Ghirlandata de Rossetti et Printemps de Lempicka
2- Veronica Veronese de Rossetti et Améthyste de lempicka
3- Angélique de Ingres et Andromède de Lempicka

NB : Une exposition sur Tamara de Lempicka se tient en ce moment même à l'espace Landovski (le musée des années 30 situé à Boulogne-Billancourt). Allez-y vite ça se termine le 2 juillet !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien vu le parallèle, mais sais-tu si lempicka s'est inspirée directement de ces toiles?
Pour la première toile, cela me rappelle l'histoire d'amour entre Sappho et Philaenis, histoire d'amour lesbien. il faut dire que ces toiles ont en commun une représentation de la femme sulfureuse: ses moeurs ambiguës dans la première série, l'image revisitée de la muse-tentatrice avec cette rousse faussement sage, ou la guitariste plus explicte de Lempicka. Quant à la dernière série, la ressemblance est frappante: les deux juxtaposées créent un véritable effet de miroir, jusu'à la fuite des regards parfaitement symétrique...représentation de la femme soumise qui n'ose regarder son maître (mais la subtilité réside dans le fait qu'elle ne baisse pas les yeux, elle fait juste mine de ne pas voir, de détourner le ragard, sans doute pour mieux détourner du droit chemin....)

la grande fille a dit…

Alors, en ce qui concerne les inspirations de Lempicka... elle s'est inspirée de Ingres, c'est ce que dit un de ses biographes. Elle a comme lui également peint des "bains" avec des femmes nues... la ressemblance est aussi frappante.
Comme tu le soulignes dans ton post, elle assume carrément, le côté érotique de la chose, contrairement à Ingres... même s'il est considéré aujourd'hui comme l'un des peintres érotisant la femme il n'est pas cru évidemment.
Sinon pour l'anecdote, il est assez connu que la grande odalisque d'Ingres a 3 vertèbres en trop... et bien Lempicka elle tronque les corps dans leur proportion...
voilou !