10 janvier 2007

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Bonnes résolutions pour 2007 : sortir, sortir et sortir...
Pour le 1er ballet de cette année, il ne fallait pas lésiner : ce sera donc le ballet de Stuttgart, que dirige par Angelin Preljocaj le temps que passent 4 saisons... de Vivaldi.
Au vu des photographies prises lors de précédentes représentations (ci-contre), le spectacle promet d'être magnifique et semble redonner ses lettres de noblesses à une oeuvre grandiose à mauvais titre dévoyée et abaissée au rang de musique d'ascenseur...

... à suivre

Une fois vu, je confirme 1000 fois tous les bons a priori que j'avais. Le ballet offre une mise en scène très moderne qui flirte par moment avec l'érotisme ; les costumes varient entre simplicité colorée et raffinement grotesque (l'homme "automne" est ouvert d'éponges naturelles) ; les décors cultivent une esthétique ludique mais chic (à l'été les vamps se pavanent en maillot-talons au bord d'une hypothétique piscine)...
Voilà un ballet qui passe bien vite, comme ces saisons qui célèbrent la vie et au sens plus large l'amour. On sort épaté devant les performances des ces danseurs contemporains, merveilleux athlètes et acrobates, bien plus réels que les danseurs classiques, un peu figés dans leurs tutus roses, ceux-ci nous proposent un grand moment de vie, sans que ne soit sacrifiée la grâce d'un ballet.

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