30 septembre 2010

Le portrait de Dolan, great !

Début de long week end.
Je rentre d'une séance-ciné-solo.
Aimerais vous parler d'un coup de coeur... mais il faudra attendre un peu, disons au moins que je rentre de Bretagne et que j'écrive un peu sur ces Amours imaginaires à la Dolan.
Je ne résiste pas à l'idée de vous dire un mot sur mon must have de la saison : la coupe 60's à la James Dean. On avait déjà repéré celle de Jon Kortajarena dans A single man... voilà une tendance montante pour les hommes...
... Arnaud, a tout compris !
Finalement : CHANGEMENT DE PROGRAMME !
Julien est retenu au travail, et tout bien réfléchi, je devrais avoir le temps de vous parler un peu du film.
Avant tout, je tiens à préciser que lors de la projection à laquelle j'ai assisté, trois personnes ont quitté la salle en soufflant... notamment parce que (je cite la vieille à côté de moi (ouf ! elle a fini par déguerpir !)) : "c'est lent !"

Cela étant dit, OUI c'est lent, OUI ça dialogue pas tellement, OUI y'a des moments "clips musicaux" et donc OUI Les amours imaginaires est un film "ambiance" !
J'aime beaucoup employer cette expression avec dérision... ça dit tout et surtout rien à la fois, mais depuis qu'une nana qui se prenait pour ce qu'elle n'était pas me l'a balancé de façon mémorable au cours d'une conversation tout aussi mémorable j'ai plaisir à l'employer, histoire (3 ans après rien que ça) d'exorciser ma rancune !
Ils sont 3 : Marie, Nicolas et Francis. Trois boules de flipper qui vont se frôler, se toucher, se choquer, se frotter aux sentiments. Mélange de Marivaux et de Huis Clos, le second film de Xavier Dolan souffle sa jeunesse et son cran ! C'est neuf, différent, décalé et dérageant de fait... ça ne ressemble qu'à du Dolan ce qui en soit est sans doute le meilleur des compliments ! La parole s'efface et laisse le beau rôle à l'image, mais celle ci quoique rare est juste, intelligente et pleine d'esprit. On craque pour Marie et Francis deux loosers magnifiques, littéralement à côté de leur plaque : adulescents de 2010 ils ne jurent que pas les sapes "vintage", les coupes James Dean et le khôl "oeil de biche" ! Mais en Amour qui à le bon code ? Il confondent les sentiments mais assument leurs choix, quitte à se brûler les ailes... et griller des tonnes de cigarettes !

Mots clés :
Sincérité et justesse des comédiens
Confusions des sentiments
Mélancolie (Dalida qui chante Bang Bang en toile de fond ça le fait !)
Pesanteur des instants présents (on aime l'abus et le re-abus du ralenti... tellement esthétique !)

Une citation :
"c'est pas parce que c'est vintage que c'est beau"

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