17 septembre 2010

Week End en province #1

1ère escapade.
19h16, gare d'Austerlitz.
Il y aura quelques heures en train, quelques chapitres du dernier Houellebecq pour faire passer mon impatience à bord. Houellebecq. Comment citer le nom et ne rien en dire de plus ? Houellebecq ! Quel écrivain ! Et quel effet quand je le lis ! Une, deux, trois lignes de lui suffisent à vous accrocher, à vous embarquer... Son écriture est tellement juste, précise, érudite... Houellebecq est à mon humble avis un immense écrivain, au sens où l'écrivain dépasse le commun. Chez lui il en va de l'artiste, du génie... de l'homme qui fonde un style, un système de pensée, une vision... et peu d'auteurs (à mon sens toujours humble) parmi une horde très nombreuse, partage ce trait. Si beaucoup écrivent "BIEN", ce qui semble un préalable pour se lancer dans le métier (!), moins nombreux sont ceux dont la plume a une telle force, avec pourtant beaucoup de simplicité dans le style. Houellebecq écrit JUSTE. On lit : on voit, c'est limpide ! Quand je lis Houellebecq, je pense à L. F. Céline, à A. Blondin... à ces autres qui ont écrit si juste, avec tant d'aisance et de naturel !
Quand je lis Houellebecq, je réalise d'être auteur est un vrai métier, doublé d'un don. Quand je lis Houellebecq, j'éprouve le plaisir de la lecture, c'est à dire un plaisir qui dépasse l'idée d'un passe temps. Un Houellebecq se savoure, car comme tout roman digne de ce nom, sa gestation se calcule en années...

l'équation du jour :
province+représentation d'une parisienne = fleurs en cornet

2 commentaires:

Marjoliemaman a dit…

elle est superbe cette photo . Elle est de toi ?

la grande fille a dit…

Non, je l'ai trouvée absolument par hasard au gré de mes interminables pérégrinations sur le net ! J'ai moi aussi adoré !