20 novembre 2007

Sombres héros

Sombrero

C'est le nom du ballet de Philippe Découflé que j'ai vu le week end dernier, mais ça pourrait aussi s'appeler "du bon usage de la vidéo dans le ballet contemporain".

Depuis 10 ans tout le monde s'est mis à la vidéo... pour le meilleur ou pour le pire (Cf. "le jardin io io ito ito" de José Montalvo... archi nul !). Ici, c'est pour le meilleur !

Intelligent et bien dosé, Sombrero surprend et innove ! La caméra est partout : en haut, en bas, en biais ! Les danseurs jouent avec, deviennent ombres chinoises, diformes ou tordus, recto et verso à la fois.
La synchronisation doit être parfaite et les mouvements du danseur, calés sur des jeux d'ombres. Ca ressemble à du travail d'orfèvre, ça semble juste impossible, mais eux le font avec brio ("avec qui ?").
La troupe est épatante notamment le président du Groland (j'vous jure) qui fait partie du spectacle ! Excellent tout ça... enfin surtout la 1ère partie. La fin finie un peu anarchiquement et perd de vue l'unité de l'ombre... dommage !

Aucun commentaire: