22 mars 2012

Pensée retrouvée

Ce matin, en rangeant quelques affaires, je suis tombée sur un vieux papier tout froissé. Dessus étaient griffonnés quelques mots, toujours noirs et tout en dérision comme toujours. Ils remontent à notre arrivée à Boulogne et viennent de me faire sourire alors je les poste, en espérant qu'ils fassent le même effet à d'autres !

Maintenant nous étions à Boulogne-Billancourt, cette partie de l'ouest parisien jadis industrieux et peuplé de casquettes bleues, notamment du côté de l'île Seguin. Aujourd'hui la ville est une sorte de bastion à mémères enfoulardées Hermès et à pépées Louis-Vuittonnées aux épaules. Aucune morale à tirer.

Paris reste royale, sa périphérie friquée gagne des galons de 1ère dauphine. Comme chez les Miss, Boulogne a sa tiare et s'enorgueillit d'un "Grand Paris" providentiel...
île Seguin, printemps 1972

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