29 mai 2012

Planche de salut

Étrange.
Plusieurs mois maintenant.
j'ai remarqué ça.
Lorsque je repasse le linge, mon cerveau se décharge de tout pour paradoxalement s'encombrer d'innombrables sujets anecdotiques qui se mettent à trotter dans le désordre le plus complet à une vitesse folle.
Parfois, une idée en chasse une autre si vite qu'il m'est absolument impossible (sinon au prix d'un effort monstre) de la retrouver...
... et alors ça chauffe là dessous ! À croire qu'une espèce de conduction (et non combustion) entre le fer et le cerveau se fait !
Parfois, je me demande si les gens qui ne repassent pas leur linge ne se privent pas un peu de ce petit bonheur là. Suffit de transformer en "salon de pensée", la corvée du repassage ; convenez ensuite que la logique devient autre !
En même temps, certains jours et selon l'humeur, le "salon de repassage" est une vraie torture : pour peu que la machine à sujets tire les "mauvais", je veux dire, ceux qui enclenchent la rumination, la séance de "Lissage by Freud" vire au cauchemar.
Ainsi, serait-ce donc l'inverse ? Heureux seraient ceux qui ne repasseraient pas leur linge ? Autrement dit, ceux qui ne pensent pas... du moins, pas dans cet intervalle de vide, tout propice à la réflexion !

Interstice de temps perdu et qui reviendra sempiternellement - car la pile est toujours à refaire et qui ne sert à rien a priori, hormis aux maniaques du pli parfait sur le pantalon.
Pas amoureuse du rentable, pas acharnée à l'idée de donner un sens à ses moindres faits et gestes, LGF a néanmoins trouvé un motif à cette tâche ménagère là. Et si elle doit confesser certaines choses quant à la "fabrication" de ce blog, où ailleurs qu'ici pourrait-elle le faire ?
Ma planche chers Lecteurs, a été à de nombreuses reprises le point de départ des messages postés ici... et elle n'est ma foi pas moins noble qu'un bureau !

Sans transition
(mais pas tout à fait quand même - ceux qui l'ont vu s'y retrouveront et feront un lien avec le sujet du post), il FAUT voir Les côtelettes de Bertrand Blier.
Du bon, très bon... Je n'ai pas eu l'occasion (hélas) de dire dans mon blog tout le bien que je pense de Catherine Hiegel. Elle est extra là dedans bien sûr... le duo d'hommes également.

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