
- C'est votre psy à l'appareil Je viens de consulter votre blog
et le message est le suivant : il faut qu'on se voie le plus vite
possible je répète : le plus vite possible
instants choisis commentés pris dans l'actu culturelle ☉ créations littéraires & photographiques ☉ coups de bouches & billets d'humeur

 Que de choses chiantes dans ce blog... dites à la Grande Fille qu'elle arrête de se la péter avec ses posts intellectuallo je ne sais pas trop quoi ! Y a qu'elle qui les comprend ! Un peu de sujet girly merde ! C'est bien le moins qu'on puisse exiger sur un blog de fille !
Que de choses chiantes dans ce blog... dites à la Grande Fille qu'elle arrête de se la péter avec ses posts intellectuallo je ne sais pas trop quoi ! Y a qu'elle qui les comprend ! Un peu de sujet girly merde ! C'est bien le moins qu'on puisse exiger sur un blog de fille !

 Après moult tergiversations et dans le soucis de rentabiliser au mieux mon temps, j’ai choisi la plage comme lieu idéal pour passer mes 5 à 7… ben si, réfléchissez, c’est le seul lieu « 3 en 1 » : on bronze, on sieste et on mate ! Et oui, la plage est le lieu parfait pour observer les comportements (j’adore !) et se livrer de fait à une analyse sociologique digne de Durkheim ! Les familles, les couples, tout est passé au crible jusqu’à ce que je trouve LE sujet intéressant ! Hier soir, c’est plutôt la gent masculine qui est passée à la casserole et après plusieurs séries d’observations, mes constats sont là, pour le pire et pour le pire…
Après moult tergiversations et dans le soucis de rentabiliser au mieux mon temps, j’ai choisi la plage comme lieu idéal pour passer mes 5 à 7… ben si, réfléchissez, c’est le seul lieu « 3 en 1 » : on bronze, on sieste et on mate ! Et oui, la plage est le lieu parfait pour observer les comportements (j’adore !) et se livrer de fait à une analyse sociologique digne de Durkheim ! Les familles, les couples, tout est passé au crible jusqu’à ce que je trouve LE sujet intéressant ! Hier soir, c’est plutôt la gent masculine qui est passée à la casserole et après plusieurs séries d’observations, mes constats sont là, pour le pire et pour le pire… A priori la grande fille devrait aimer les films où il est question de fille... même si la fille est coupée en deux !N-ième film de Chabrol qui stigmatise le monde bourgeois... et qui passe à côté de ce que le spectateur réclame le plus : l'intrigue. Pourtant la mayonnaise a tout pour prendre : les acteurs sont là, leur rôle est parfaitement écrit (Ludivine Sagnier, François Berléand et Benoît Magimel forment un trio d'exception), mais les ressorts scénaristiques sont laissés en friche... sans même être exploités. Alors qu'on s'attend à la pire des histoires, entre démence et perversité, le repas est frugal et insipide !A se prendre pour Flaubert alors qu'il ne l'est pas (mais alors franchement pas), Chabrol se perd dans une mauvaise critique des notables (nouveaux riches) et du monde aristocratique provincial (thème pris et repris 1000 fois depuis "la cérémonie"). Alors que les acteurs, sublimes, font leur maximum pour faire monter le suspense, tout retombe en eau de boudin... sur un triste plagiat du dernier film de Woody Allen, Scoop ! Tellement à court d'idée pour sa chute Chabrol appelle la magie pour conclure son film sans fin ni chute, qui semble se complaire dans cette mièvre morale : "face au trivial de la vie, aux désillusions, seule reste l'imagination, le rêve". Pour me satisfaire c'est un peu court. Alors certes, les personnages sont hyper bien sentis et interprétés avec grand talent, mais le scénario bon sang il est où ! Chabrol nous ressert les mêmes décors (Cf. la photo jointe, qui pourrait aussi être tirée de "la fleur du mal"), les mêmes salons cosus et les mêmes personnages ! Finalement seuls les comédiens changent (et encore Magimel est déjà un habitué des films de Chabrol !), mais la musique est la même (au sens propore aussi) ! La seule variante est la maigre intrusion d'un thème nouveau, celui des désirs (jusqu'aux plus pervers) et du vieillissement qui ne les enterre pas. A ce propos "la fille coupée en deux" nous offre le spectacle dérangeant de cette jeune fille qui tombe amoureuse d'un "vieux"... limite écoeurant !En feuilletant ici et là des notes critiques, j'en conclus que la presse est presque unanime : le film est très bon... seuls mes amis de Libé ont l'honnêteté de dire que "la fille coupée en deux" est un petit Chabrol comme on en a connu quelque uns ces temps ci.Depuis "la demoiselle d'honneur" il faut reconnaître que Chabrol n'a fait que des films franchement moyens à la lisière du téléfilm et tout le monde l'encense... ça me donne presque envie d'appeler Lelouch pour lui dire "t'as raison pépère, que d'la magouille ces critiques !"à bon entendeur, salut !
A priori la grande fille devrait aimer les films où il est question de fille... même si la fille est coupée en deux !N-ième film de Chabrol qui stigmatise le monde bourgeois... et qui passe à côté de ce que le spectateur réclame le plus : l'intrigue. Pourtant la mayonnaise a tout pour prendre : les acteurs sont là, leur rôle est parfaitement écrit (Ludivine Sagnier, François Berléand et Benoît Magimel forment un trio d'exception), mais les ressorts scénaristiques sont laissés en friche... sans même être exploités. Alors qu'on s'attend à la pire des histoires, entre démence et perversité, le repas est frugal et insipide !A se prendre pour Flaubert alors qu'il ne l'est pas (mais alors franchement pas), Chabrol se perd dans une mauvaise critique des notables (nouveaux riches) et du monde aristocratique provincial (thème pris et repris 1000 fois depuis "la cérémonie"). Alors que les acteurs, sublimes, font leur maximum pour faire monter le suspense, tout retombe en eau de boudin... sur un triste plagiat du dernier film de Woody Allen, Scoop ! Tellement à court d'idée pour sa chute Chabrol appelle la magie pour conclure son film sans fin ni chute, qui semble se complaire dans cette mièvre morale : "face au trivial de la vie, aux désillusions, seule reste l'imagination, le rêve". Pour me satisfaire c'est un peu court. Alors certes, les personnages sont hyper bien sentis et interprétés avec grand talent, mais le scénario bon sang il est où ! Chabrol nous ressert les mêmes décors (Cf. la photo jointe, qui pourrait aussi être tirée de "la fleur du mal"), les mêmes salons cosus et les mêmes personnages ! Finalement seuls les comédiens changent (et encore Magimel est déjà un habitué des films de Chabrol !), mais la musique est la même (au sens propore aussi) ! La seule variante est la maigre intrusion d'un thème nouveau, celui des désirs (jusqu'aux plus pervers) et du vieillissement qui ne les enterre pas. A ce propos "la fille coupée en deux" nous offre le spectacle dérangeant de cette jeune fille qui tombe amoureuse d'un "vieux"... limite écoeurant !En feuilletant ici et là des notes critiques, j'en conclus que la presse est presque unanime : le film est très bon... seuls mes amis de Libé ont l'honnêteté de dire que "la fille coupée en deux" est un petit Chabrol comme on en a connu quelque uns ces temps ci.Depuis "la demoiselle d'honneur" il faut reconnaître que Chabrol n'a fait que des films franchement moyens à la lisière du téléfilm et tout le monde l'encense... ça me donne presque envie d'appeler Lelouch pour lui dire "t'as raison pépère, que d'la magouille ces critiques !"à bon entendeur, salut !

