Siam, éléphant du zoo de Vincennes

Juste avec un peu de retard !

Me voilà facebookée...

... avec le blog ma seconde drogue...

Coeur de pivoine façon Hamilton

Elle est pas belle ma photo ?

Liberté de bloguer

Je blogue

tu blogues

il blogue...

Le verbe bloguer est entré en 2006 dans le Petit Larousse, preuve de l'ampleur du phénomène mondial auquel nous nous livrons nombreuses et nombreux. 

Ecrire son journal intime (on peut s'interroger sur le mot "intime") est devenu un acte banal, anodin MAIS qui reste quoiqu'on dise très largement personnel, même si "limite exhibo" sur les bords. 

De messages futiles, en coups de gueule vicéraux, d'envolées lyriques en recettes de cuisine, ce blog est. On y trouve de tout et beaucoup de moi. 

La Grande Fille est-elle si virtuelle ? 

N'a-t-elle pas une couleur, une odeur familière ?! 

Ô blog !

Petite chose virtuelle tu m'appartiens !

... même si curieusement des millions d'internautes peuvent te voler un peu ! 

J'avais donc envie aujourd'hui d'affirmer cette Liberté de Bloguer, comme un nouvel étendard, se rajoutant à celui de Liberté de Penser, de s'Exprimer. 

Bloguer ou lire des blogs est un acte libre, et si ma vérité ne convient pas aux uns ou aux autres, qu'ils n'en prennent pas ombrage : ils ne sont pas obligés de s'inviter chez moi ! 

En revanche Public chéri-acquis à ma cause et qui ne se prend pas trop au sérieux, tu restes le bienvenu dans ce modeste salon... 

(faut vraiment qu' je cesse cette schizophrénie, j'vais finir par définitivement parler de moi à la 3ème personne !)

NB : Puisqu'il faut bien traiter de culture, voyez plutôt Le Fantôme de la Liberté... Du grand, du très grand surréalisme. 

30 ans ça se fête sur la péniche !

Anna-Maria... rencontrée à l'âge de 13 ans !!

On en a fait du chemin depuis le Collège Jules Ferry !

Le VRAI muffin façon Starbucks

YES !

Après divers essais bof bof-franchement moyens, voici le JUMBO muffin !

Miam...

Les astuces :

- Choisir du lait fermenté au lieu du lait tout banal ;

- Eviter de mélanger la pâte, quitte à laisser des grumeaux... ce sont eux qui font tout le volume !

- Cuire les muffins sur une plaque avec quelques millimètres d'eau pour qu'ils restent méga moelleux...

- Couper le four dès qu'ils dorent et laisser le bien fermé jusqu'à ce qu'il soit froid !

- Enfin, démouler les gâteaux et les mettre sur une grille pour ne pas qu'ils ramollissent dans leur jus !

NB : Art Design Julien Boulay... of course !

Merveille...

Révolution

Ce que le Littré nous dit :

La révolution est le "retour d'un astre au point d'où il était parti",
"l'état d'une chose qui s'enroule".

De l'astre au serpent tout n'est donc que révolution ! Amusant de voir comment dans l'imaginaire collectif la révolution est porteuse de changements (1789 ou 1968) alors que stricto sensu la révolution est la stagnation par essence !
A l'heure des comptes, celle où il faut raccrocher les gants le temps d'un été, je fais donc mon sempiternel (et à jamais éternel) constat du temps qui passe... Un an encore. Je me souviens l'an passé vous avoir déjà servi en pâture mes états d'âme de fin d'année. Impudiquement je vous les ressers à peine réchauffés, mais mûris d'une année de plus.
Diantre que la clepsydre se vide vite !
Que n'ai-je vu passer cette année !

Encore des élèves qui passent... et moi qui reste, fichée et figée dans le sol, tournant cycliquement sur mon axe, pauvre toupie révolutionnaire !

C'est le jour où la salle se vide comme les autres fois, sauf que c'est la dernière.

Ce dernier jour on ne le redoute même pas, pourtant la salle est déjà déserte et nous voilà seuls, aussi seuls qu'inutiles, déjà oubliés de tous !

A que c'est obsédant ! Obsédant et frustant de n'être que des passeurs !

Allez aux suivants !

Ceux là, c'est fait ! On les a instruits ! Bien gavés qu'ils sont !

Et on y met nos tripes quoiqu'en dise les mal-pensants !

On se donne à nos élèves, à fond perdu !

On y laisse de belles plumes sans jamais rien recevoir... ou plutôt si. Cette année pour la 1ère fois quelques élèves m'ont offert d'aimables mots pour accompagner leur départ. Précieux cadeau.

Les yeux rêveurs je sors du vague. L'heure tourne. Je rassemble mes affaires, glisse la clé dans la serrure et referme la porte sur mes talons.

Une année de plus... une autre révérence ! Pour la 1ère fois le parallèle devient évident. Plus que jamais je réalise le lien de parenté entre le comédien et le professeur, le public toujours nouveau, jamais acquis, le rideau qui se ferme, la répétition, le texte, réglé à la minute... les applaudissements... parfois...

Pour la 1ère fois parmi ces dernières fois la mélancolie me quitte et mes atermoiements égo centrés avec. Ce n'est pas vraiment une découverte, mais je crois que je fais un beau métier !

Labully maison

Une brioche aux pralines roses qui rivalise carrément avec l'originelle.

Alors qu'avec la machine à pain, mes brioches n'avaient jamais vraiment le goût de LA brioche de boulanger, ici la recette d'Eric Kayser (il est fou ce mec de donner ses recettes... on ira plus jamais chez lui... d'autant que question accueil...), faite à la main et en respectant bien les règles, garantit une pâte briochante à souhait.
Les pralines roses (enfin trouvées, chez G. Detout rue Tiquetonne, évidemment !) ne gâchent rien. Juste coulantes ou encore entières, une vraie madeleine pour la grande fanatique de Saint-Genix que je suis !
Pour une improvisade, suis ce dimanche encore bien fière de moi !

Prologue en Sarkozy, langue post moderne qui fait du "PAS" et du "i"
les maîtres mots d'un nouveau verbiage à la française.

Exemple : "touche-moi pas" ou "qu'est-ce qui faut que je fasse m'sieux dames ?"

Donc...

Cette fois pas merci à Juju,
dont la photo ne révèle franchement pas le désir que l'objet suscite en réalité.

i vont essayer de faire mieux la semaine prochaine.
i nient pas leurs erreurs.
 i vont apprendre leur nouveau métier, mais i leur faut un peu de temps !

Juju, un brin fâché par mon post m'a refait celle-ci... Mouais... !

Hiiiiiihaaaaaaa !

Après des mois, que dis-je des années d'attente, voilà que dans 30 minutes je serais devant l'écran blanc, prête à savourer le grand retour de Carrie !
Que d'émotion ! Me voilà toute chose, un brin surexcitée à l'idée de replonger dans ce "New York Bling Bling-Chic" !

Compte rendu très vite... et comptez pas sur moi pour vous servir la rengaine-média sur le "pur produit marketing... ". Oui, bon on le sait ça, mais ce que personne dit c'est qu' on adore le côté "pub long format" pour grandes marques du luxe ! On a l'droit, bordel ! à notre part de rêve de prolos ordinaires !

TOUT JUSTE REVENUE, je ne peux m'empêcher de rédiger un laconique mais élogieux commentaire : GÉNIAL ! le film est génial ! Plus de 2 heures de régal !
Tant attendu ce film avait pourtant tout pour décevoir... même les fans, et c'est l'inverse, on attend la suite avec encore plus d'impatience !! Par contre question séances, optez pour les heures creuses comme moi, parce qu'à partir de 21 heures c'est queue façon Disneyland Paris... Sex & the city, le film, déjà une légende !

Trop fière de mon exploit dominical !

Photo Julien Boulay 2008 ©

Et c'est encore dimanche, jour de l'Atelier Pâtisserie !
Aujourd'hui je vous expose avec fierté mes cookies au sucre complet-éclats de pistaches et perles craquantes au chocolat blanc.
Faites moi confiance leur ramage se rapporte à leur plumage (Cf. Pierre-Olivier à propos de ma Sachertorte !). Très roux (le sucre complet, c'est magique !) ces Mumu's cookies ont en outre un délicieux petit goût de réglisse (je répète : le sucre complet, c'est magique* !).
Bon, vivement le prochain anni que je continue mes exploits !

* Dans tous les "bio markets" dignes de ce nom. Demandez du sucre rapadura, c'est comme ça que ça s'appelle.
Absolument pas raffiné, ce sucre est très brun et dégage des arômes corsés ; le pompon c'est qu'il a même des valeurs nutritives !
Vive le bon sucre donc et exit le sucre blanc dégueux sans aucun goût !

Merci à mon fidèle collaborateur Juju avec lequel
je travaille sérieusement à ma reconversion dans l'édition culinaire !

Salomé / Oscar Wilde (extrait)

Graphic Art : FK-L'astronef ©

"Ton corps est hideux. Il est comme le corps d'un lèpreux. Il est comme un mur de platre ou les vipères sont passées, comme un mur de platre ou les scorpions ont fait leur nid. Il est comme un sépulcre blanchi, et qui est plein de choses dégoûtantes. Il est horrible, il est horrible ton corps ! ... 

C'est de tes cheveux que je suis amoureuse, Iokanaan. Tes cheveux ressemblent à des grappes de raisins, à des grappes de raisins noirs qui pendent des vignes d'Edom dans le pays des Edomites. Tes cheveux sont comme les cèdres du Liban, comme les grands cèdres du Liban qui donnent de l'ombre aux lions et aux voleurs qui veulent se cacher pendant la journée. Les longues nuits noires, les nuits où la lune ne se montre pas, où les étoiles ont peur, ne sont pas aussi noires. Le silence qui demeure dans les forêts n'est pas aussi noir. Il n'y a rien au monde d'aussi noir que tes cheveux... Laisse-moi toucher tes cheveux"

Chic ! Des pépites de Chicago !

Quel est le rapport entre Barack Obama et ces incroyables petites pépites de chocolat ?
Réponse : l'Illinois !
Un grand merci à Kendra via le blog, grâce à laquelle je n'ai désormais plus aucune excuse pour ne pas me lancer sérieusement dans la réalisation de cupcakes !
Vive la gourmandise ! Vive l'Amérique !

Anni de Juju

Photo Julien Boulay 2008 ©

Avec la préparation à l'agrèg, exit les sorties culturelles pourtant si chères à LGF.
Après 2 ans de théâtre-expo et ciné à gogo LGF se voit cloîtrée -de son plein gré- chez elle, avec un blog où elle n'a plus rien à dire... ça craint... mais elle s'est trouvée une autre passion dévorante (c'est le cas de le dire) : la pâtisserie !
Le credo est le suivant :
- primo en restant à la maison je limite la perte de temps ;
- deuxio je comble mon Juju (par ailleurs frustré de rester collé devant son ordi tout le week end pendant que je fiche, fiche et refiche (!) mes manuels) ;
- troisio c'est l'occasion de redécouvrir des saveurs "vraies" (car LFG donne dans le Bio et le "tout maison", on le sait)
- Enfin, c'est le moyen de rester à 60 kilos sans se fruster totalement !

Voici une de mes dernières réalisations... Mon Dieu ce blog devient culinaire... qui m'aurait dit...

De la graine...

Suis-je une fatma algéroise réincarnée ou une simple baïda ?
Me voilà en tout cas l'as des M'besses... et vive l'emporte pièce du marché du soleil de Marseille !

Que Zozo en prenne de la graine !

Recette tirée du blog gourmand "dattes et miel" dont les pâtisseries font frémir d'envie

Photo La Grande Fille 2008 ©

Les pieds à l'air

Photo La Grande Fille 2008 ©
La seconde hausse du prix du gaz tombe à pic : l'été s'est décidé à venir...

Tels des bernards lhermittes, les Parisiens sortent et s'affichent dans de fraîches tenues aux terrasses des cafés. Carnaval de couleurs (et premières rougeurs), un peu de magie dans les rues de Paris...
On est trop drôles avec nos tongs neufs !

Les Oursinnières

Photo La Grande Fille 2008 ©

Funny Valentine !

Elle peut faire la tête la panthère noire car c'est une star... Si, c'est elle ! Ne me dites pas que vous ne l'avez pas reconnue ?
Voici l'emblématique "Valentine" de la pub, hébergée à la fauverie du Mont Faron, haut lieu du tourisme toulonnais, qui n'usurpe pas -ma foi- sa réputation !
Franchement si vous avez une envie soudaine de frousse, pas la peine d'aller tester la tour infernale nouvellement arrivée aux studios Disney ! Je vous propose une angoisse à huit euros cinquante, soit le prix de la visite au zoo ! En face des 2 énormissimes tigres du Bengale et juste séparé d'eux par un grillage à lapin, vous penserez à moi... drôle d'impression, au point de filer comme un rat empoisonné !! Si si...

Cook toujours !

Je vous présente l'un de mes muffins "géopolime"

issus de la réconciliation

du citron d'Israël et du pavot afghan : un mélange atomique !

Meuh...

Nez dans la paille ?

Besoin de vacances !

J -3

peinture: Vaches à l'étable G. Klimt

Muffins façon Bob Razowski...

... ou "muffins verts immangeables" ! 

Jamais vu ça, une recette mensongère à ce point ! Pourtant j'avais mis le paquet du fromage blanc Bio aux pignons de pin... mais la roquette cuite... ça passe pas ! 

Un vrai délice au premier abord... ces muffins de malheur deviennent vite un calvaire lorsqu'ils libèrent tout leur fiel ! 

Amertume à tous les étages... pas sûr que je persiste dans le muffin vert... 

NB : photo lamentable prise à travers la glace du four... oui mais après mes Muffins étaient tous plats... ben oui, ma maman me l'a dit pourtant que je suis trop pressée et qu'après cuisson ON LAISSE les gâteaux au chaud... à bon entendeur !

11 000 postes en moins... avec le sourire

Nature peinture

Ce printemps sera "nature" ou ne sera pas !

Ma phase Bobo-régressive s'achève sur un grand classique (même pas drôle) : le retour au tout fait maison !

Dans le genre, je vous présente la "confiture de rhubarbe bien verte comme on en trouve pas". Promis la prochaine fois je vais même cueillir les fruits... 

L'ombre chinoise de LGF... sans le Cyrano !

Déjà une semaine que j'attends la sortie de PENELOPE. 

Phase régressive (dans la lignée du revisionnage de "Peau d'âne") ou au contraire curiosité intellectuelle, je vous laisse juge, n'empêche que ce conte qui m'a l'air des plus Burtonien a tout pour me séduire :

1- l'actrice éponyme est Christina Ricci que Julien et moi apprécions à divers titres !

2- l'acteur principal est James McAvoy... et Julien et moi l'apprécions à divers titres !!

3- la suite du casting c'est Reese Whiterspoon, une blonde américaine drôle... plutôt rare !

4- et last but not least ce film me semble être un pur produit marketing pour trentenaire de sexe féminin. 

Film fantaisiste ou sombre navet que les Inrock' qualifieront peut-être à juste titre (cette fois) de "guimauve acidulée gnan-gnan"*, nous verrons bien... 

*c'est comme ça qu'il dit non, le critique sur le Masque & la Plume ?

Recommandé par Kendra & Mats

En fait je devrais taire ce lieu (déjà victime de son succès), mais ma générosité naturelle me pousse à vous en donner l'adresse ! 

* Si vous n'arrivez pas à sortir du lit le week-end, trop contents de pouvoir enfin faire une grasse mat'

OU

* si comme moi vous tentez de perdre un os (il faut croire que tout le monde anticipe le maillot et la plage) et que vous rêver le bâfrer comme un malade 

J'ai ce qu'il vous faut : LE brunch du Café qui parle (22 rue Caulaincourt), THE big brunch à volonté avec TOUT ce dont on a envie un samedi ou dimanche de printemps trop pluvieux. 

Joyeuses Pâques

œuf en mâche fait maison...
photo J.Boulay 2008 ©

Tendance

Vitelottes : n.f. Pommes de terre violettes new generation très savoureuses et 100% naturelles. Transformées en chips elles customisent à merveille vos apéros.

Photo J. Boulay 2008 ©

Y'a des zours...

Y'a des jours ou faudrait pas s'lever à 6 heures avec une pêche d'enfer et plein de bonnes résolutions... (tiens on dirait le début de proverbe chinois ou africain !).
Mauvaise idée donc de défier la routine et le réveil à l'arrache, le bol de thé avalé en 2 secondes et le bout de la langue brûlée pour le restant de la journée !
Mauvaise idée que de décider d'aller laver la voiture, juste ce jour là et pas un autre alors qu'il y en a 364 de plus pour le faire (oui c'est l'opération d'une fois par an)...
Enfin, ces jours là on fini place Félix Eboué ou ailleurs à faire un constat... Ce n'est ni chinois ni africain, mais on dit qu'il faut bien une 1ère à tout !

Viva Wes Anderson !

Après les excellentissimes Royal Tennenbaum et Aquatic Life, on peut faire le pari qu'avec The Darjeeling limited Wes Anderson signe à nouveau une comédie savoureuse et créative.

Vivement le 19 mars !

En attendant reste à voir le dernier Peter Greenaway (La ronde de nuit), mais là problème : dès la 1ère semaine il n'était diffusé que dans un seul cinéma parisien ! J'imagine à quoi doit ressembler sa programmation en province ! Cela étant je ne peut plus dire que les "petits" films n'ont pas leur place (litanie longtemps servie sur ce blog !) : à voir la tournure que prend Bienvenue chez les Ch'tis (film au succès plus qu'improbable et au budget de misère) ont ne peut plus jurer de rien !

A bon entendeur...

C'est énervant à la fin, Daphné : pourquoi faut-il

que ta créativité s'exprime toujours
comme ma créativité ?
Voutch©

Album

le 29 février 2008
(année bisextile)

N'ayant plus le temps (mais ce n'est que ponctuel) d'alimenter mon blog, je le transforme provisoirement en album photo.
Voici Marseille prise à "l'art haché" de la fenêtre de l'Espace... preuve que le Canon G9 fait des miracles : à 60km/heure l'image n'est même pas floue !

Rochefort, what else ?

Énorme ! Comment est-il possible qu'un acteur de la trempe de Jean Rochefort se trouve dans un film pareil ? AKOIBON est l'un des films méconnus (ça vaut peut-être mieux !) d'Edouard Baer.

Quasi béate devant le charme (bon d'accord, c'est convenu) de cet hurluberlu mal coiffé (je veux parler bien sûr d'Edouard Baer) je confesse ne pas être tout à fait indifférente à son actu. Pourtant, je dois pourtant avouer une énorme brêche dans ma culture cinématographique !

Car cent de fois je suis passée devant le DVD et jamais ne l'ai pris... et puis ce vendredi là chez Gibert, j'ose le toucher, que dis-je le saisir ! Un peu honteuse certes imaginant déjà mes voisins se formaliser sur mes goûts en matière de 7ème ARt ! 3 euros d'occase. Tout de suite ça donne le ton. Tu sens immédiatement que t'es pas entrain d'acquérir un James Ivory... M'enfin, "une bonne p'tite connerie hein !" ça fait pas d'mal !

L'erreur est donc réparée et je peux aujourd'hui m'ennorgueillir d'avoir vu le Grand Rochefort, l'Esprit fin façon "british", le mémorable Commissaire Toulouse du "Grand blond... ", l'irrésistible Etienne en peignoir rayé d'"un éléphant... " Bref, l'Acteur dans toute sa personne ridiculisé dans un rôle de gugus périmé. Vue au dernier degré la pilule passe. On oscille entre le gros navet et le film franchement drôle (du moins la 1ère heure), les acteurs y sont pour beaucoup. On regrette seulement la trop sporadique présence d'Arnaud Aymard... A quand un nouveau spectacle ????

Préparons le 2 février : cours d'histoire

N'oubliez-pas la Chandeleur, fête païenne récupérée par les Catholiques, ben voyons !

A l'origine la Chandedeur marquait la fin de l'hiver. C'était l'occasion de rites campagnards qui célèbraient la purification des terres avant les semailles... et l'assurance par là même, de récoltes avantageuses.

Ainsi les paysans parcouraient les champs, flambeaux à la main... acte de bénédiction que l'Eglise allait vite reprendre pour transformer cette fête en rite de purification de la Vierge.

Quoiqu'il en soit faites des crêpes et maintenez les traditions locales... elles sont paraît-il un rempart précieux à l'américanisation du monde !

Celles-ci sont savoureuses...
2 oeufs frais
200 grammes de farine
400 ml de lait
1 sachet de sucre vanillé

(pour une quinzaine de crêpes)

Nouvel An viennois

Vienne le 04 janvier 2008

Aquarium

Magnifique escapade au Trocadéro où se cache le bien bel aquarium de Paris. 

D'immenses fosses, et de jolis bocaux à méduses...

... en fin de parcours un bassin à caresses :

mais on tait que Julien a peur de toucher les poissons rouges !

Façon Henner

Bon d'accord, c'est pas de l'huile mais de la craie...

et toujours mon profil de Sphinge...

De grâce oubliez cette idée insensée !

Telle une madeleine de Proust, il me pris hier soir l'envie de regarder Peau d'Âne, film éternellement diffusé à la télé le 26 décembre !

J'en gardais un souvenir délicieux (bon, d'accord je devais avoir 8 ans quand je l'ai vu !), voilà qu'hier, osant à peine y croire, je découvris un conte aux accents grotesques teinté de ridicule, le tout dans une ambiance "seventie's" à vous faire avaler de travers ! Juste HALLUCINANT !

Le décor alterne entre kitsch nauséeux et dernier cri hippie, les lumières scintillent, colorent, passent du turquoise au fuchsia, des mannequins en plastiques voisinent

avec des animaux de la forêt empaillés, le trône du roi est un énorme chat en peluche (effrayant), les chevaux sont bleus et rouges, le logis du Prince illuminé d'arcs en ciel... la liste est non exhaustive évidemment !

On hésite à qualifier ça d'oeuvre post moderne... à moins que ça ne lorgne davantage vers le spectacle de fin d'année au lycée !

Toujours est-il que l'ensemble est indigeste et mal fait... comment est-ce possible que ce film soit passé à la postérité ?? On a presque du mal à trouver tout ça drôle... tant l'ensemble sent l'amateurisme ! Pourtant en 1970, Jacques Demy avait déjà reçu une Palme d'Or pour "les Parapluies"... preuve qu'il savait faire un film !

Peau d'Âne, n'a pas la chance de passer les âges, trop typé ou juste râté, le film reste néanmoins une fantaisie hallucinatoire (on y trouve des allusions à la fumette), une expérience peu glorieuse après l'immersion de Demy aux States... Comme quoi, on n'y ramène vraiment pas que du bon !

Disney ou le monde magique des adulescents

Et c'est encore Noël !

Surconsommation d'électricité dans les vitrines des Grands Magasins

Foule des badauds qui croiraient presque que le père Noël existe... vivant qu'il est dans son costume rouge là-bas, au bout du trottoir

Paillettes et luxe façon Paris, pour fêter une naissance dont personne n'a que foutre

D'un temps plus spirituel que nous reste-t-il, entre la carte bleue et la terrine de foie gras ?

Truffés de consommation, bien sous la chair, nous suivons la mascarade

La parabole christique parlait noblement de brebis, nous sommes une assemblée de moutons !

photo : Photigule sur flick.com

Vincible Armada...

L'affiche est alléchante, l'image aussi soignée qu'un tableau de Waterhouse, on y croit... et on a tort !
Au lieu de savourer un superbe film sur la légendaire Elisabeth (avec un "S" s'il vous plait), nous subissons un vaste "n'importe quoi" aussi mal écrit que réalisé !

Alors qu'un tel sujet mérite perles et dentelles, on y trouve grosses ficelles et caricature à gogo sur fond de clip gothique râté.
Hagiographie presque comique, Elizabeth ne se refuse rien, et surtout pas le ridicule ! Philippe II a des airs de pédéraste dégénéré par le catholicisme, Sir Walter Raleigh est le champion vainqueur de l'Invincible Armada ! Finement observé !
On ne connaît pas grand chose à l'histoire de l'Angleterre baroque... mais le film ne trompe même pas le néophyte ! Mal écrit, mal monté, mal réalisé et prétentieux (rien que ça !) ce film à tout pour irriter... et ce jusqu'au bout, lorsqu'une conclusion baroque (c'est le cas de le dire) nous apprend (je cite autant que possible) qu'avant Elizabeth tout allait de travers en Angleterre mais qu'après son règne le royaume fut prospère et pacifié. A en croire l'auteur, la condamnation de Marie Stuart aurait donc tout réglé des problèmes religieux... pas si sûr ! Et fermons les yeux sur le "prospère", nous qui savons que le 17ème siècle fut celui des plus grandes crises qui soient !
Passe encore ces aberrations, si le portrait était beau et bien raconté ! Hélas le film ne montre rien et passe d'une scène à l'autre sans capter une seconde notre attention.
Ceux qui comme moi pensaient voir un film aux images "chiadées" n'en auront même pas pour leurs sous, la SEULE belle image du film est en effet celle de l'affiche... et dure 30 secondes !
Sans décolérer je cherche alors des infos sur ce piètre réalisateur Shekhar Kapur et constate éberluée qu'il est aussi le réalisateur du "premier" Elizabeth, celui de 1998 (déjà avec Cate Blanchett) ! Moi qui me disais "tiens ce serait bien de comparer les deux films... ", l'entreprise est vaine si le réalisateur est le même ! Donc, tous les 10 ans ce type là remet le couvert et refait un film sur le même sujet avec les mêmes acteurs ! Exaltant non ?
Allez, sans rancune... Cate est quand même superbe dans le rôle !

On se régale !

Vive Paris et ses rétrospectives ciné !
Vive la carte Mk2/UGC qui nous permet de rentrer PARTOUT y compris dans les salles du 6ème qui ont des écrans de la taille de ta télé !
Depuis la semaine dernière le Mk2 Parnasse met à l'honneur David Cronenberg.
On boit du petit lait, même si la salle fait 25 mètres carrés !
De Viggo Mortensen, devenu acteur Chouchou de LGF à James Spader (Crash)... on adore de plus en plus les Héros Cronenberguiens ( ça se dit ??).
Pourvu que la rétrospective soit reconduite cette semaine, que je termine la série avec Jeremy Irons (Faux-semblants) et Jude Law (Existenz) !

Jean-Jacques HENNER

Hérodiade

Tiens, on le connait pas bien ce peintre...

L'expo que lui consacre le Musée de la Vie Romantique est l'occasion d'en apprendre plus sur ce peintre alsacien, auteur du mythique portrait "elle attend" (1871), personnification d'une Alsace endeuillée... puisque devenue allemande (à trouver sur le Web... en tout petit, mais bien commenté !).

Scénographie modeste, mais pièces concluantes. On apprécie plus particulièrement les dessins et ébauches sur papier kraft, au crayon et l'huile blanche... pas mal. Ca donne envie de dessiner... enfin de s'y mettre sérieusement cette fois !

LGF ou le lapin d'Alice

Quelle horreur ! Moi, l'ennemie du sport, me voilà contrainte de faire la course contre la montre ! Curieusement, alors que c'est la 1ère année où je souffle réellement, c'est à dire que le "flux tendu" sur la préparation des cours est réglé, j'ai de moins en moins de temps pour mon Saint-Blog !
Et pourtant Dieu sait (rien n'est moins sûr) que ces moments d'écriture en face de l'autel micro-informatique étaient salutaires. Pour le pire (des coups de gueules) ou peut-être le meilleur (j'ose espérer que parfois je l'atteins !), ce recueillement avait le mérite d'exister ! Désormais pauvre Lecteur (tiens on dirait du Baudelaire !), tu dois de contenter de quelques notes sporadiques et laconiques avec lesquelles j'entends cependant te garder dans le cercle des fidèles !
Voici donc de plates excuses pour un Blog en voie de desertification ! Le temps des conseils de classe et des réunions vient de sonner... pas sûr que ce contexte soit celui qui insuffle l'inspiration bloggesque... Mais voilà que je devise... alors que l'heure tourne ! Plus que 60 minutes pour : faire le plein d'essence, se rendre au théâtre, y découvrir le "Roméo & Juliette" du ballet Prejlocaj, puis rentrer et manger sur le pouce (ou l'index ?), puis (...) et puis éteindre et dormir !

Sombres héros

Sombrero

C'est le nom du ballet de Philippe Découflé que j'ai vu le week end dernier, mais ça pourrait aussi s'appeler "du bon usage de la vidéo dans le ballet contemporain".

Depuis 10 ans tout le monde s'est mis à la vidéo... pour le meilleur ou pour le pire (Cf. "le jardin io io ito ito" de José Montalvo... archi nul !). Ici, c'est pour le meilleur !

Intelligent et bien dosé, Sombrero surprend et innove ! La caméra est partout : en haut, en bas, en biais ! Les danseurs jouent avec, deviennent ombres chinoises, diformes ou tordus, recto et verso à la fois.
La synchronisation doit être parfaite et les mouvements du danseur, calés sur des jeux d'ombres. Ca ressemble à du travail d'orfèvre, ça semble juste impossible, mais eux le font avec brio ("avec qui ?").
La troupe est épatante notamment le président du Groland (j'vous jure) qui fait partie du spectacle ! Excellent tout ça... enfin surtout la 1ère partie. La fin finie un peu anarchiquement et perd de vue l'unité de l'ombre... dommage !

Gla Gla...

Déjà marre du froid...
moi vouloir être petit papillon et voler jusqu'aux tropiques : vivement le réchauffement climatique.






W. Sergeant Kendall, Psyshe, 1909.